Local de Pointe à Pitre

Le parc de Pointe à Pitre de plus en plus fréquenté suggère une question aux visiteurs de passage. Pourquoi ce nom ? Évocateur de la Guadeloupe, quel en est le rapport ? Pour obtenir la réponse, il suffit de se rapprocher de l'association La Bruffière Autrefois.

En effet, les bénévoles ont fouillé depuis de nombreuses années les chroniques paroissiales et encore aujourd'hui, les archives départementales. Dans l'édition de novembre 2002 : La Bruffière au fil du temps, les auteurs rapportent le fait retrouvé dans les chroniques sur des notes d'Eugène Aillery (1806-1868) : « En 1843, M. de Verteuil, médecin, bâtit une maison à à l'angle de la route de Boussay. Ce fut la première des maisons bâties en cet endroit. Il voulut qu'elle fût appelée la Pointe-à-Pître, en souvenir du désastre causé par un tremblement de terre à la ville de Pointe-à-Pitre, en l'île de la Guadeloupe, dans le temps qu'on la construisait, le 8 février 1843. »

Sous ce nom est désigné tout le groupe des habitations construites à la jonction des deux routes de Boussay et de Cugand. C'est en souvenir de ce personnage qu'une des rues de ce quartier porte son nom : rue de Verteuil.

L'habitation construite dans le parc date de 1951 par la SN Narcisse Chaudière. Le 29 avril 1988, la commune est devenue propriétaire. Une restauration a été effectuée en 1990. Le parc s'étend sur plus de 2,3 hectares.